L'été des débats du Monde : PENSER LA MARCHE

Par | Le 03/08/2017 | Commentaires (2) | Blog Articles Les Pas Partagés

Proposé par Nadine : "L'été des débats "du MONDE du 8 au 24 juillet 2017 aborde le thème de PENSER LA MARCHE en 6 épisodes et donne la parole à des historiens randonneurs, des écrivains aventuriers, des philosophes flâneurs, des antropologues marcheurs ...

- La marche est une critique en mouvement (Sylvain Tesson)

- La marche et la course sont porteuses de valeurs différentes(Martine Segalen)

- Marcher c'est faire preuve de dignité ( Frederic Gros)

- La muse pédestre des écrivains (Antoine de Baecque)

- La marche est souvent guérison (David Le Breton)

- En marchant on se retrouve courageux (Sarah Marquis )

Commentaires (2)

1. Smithg979 (site web) | 26/02/2018

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2. PERPERE Philippe | 04/08/2017

Sur l'épisode 1- La marche est une critique en mouvement et plus particulièrement sur la question "Quel est l’objet de cette « critique en mouvement » qu’est, selon vous, la marche ?", Sylvain Tesson répond (Cf.le lien dans le blog ci-dessus qui pointe dans l'article du Monde) :

ST : "Elle porte sur le verrouillage qui découle du technicisme, de la révolution numérique et de la mondialisation. Ces phénomènes déclarent la guerre au mystère, à l’imprévu, à ce qui fait la substance de la vie. Aujourd'hui, chaque petit geste est régi par la révolution numérique. Pour prendre un train ou aller voir un tableau de Rembrandt, on doit passer par l’ordinateur. Et, à partir du moment où nous confions le moindre détail de notre existence à ce processeur et ce processus, on cimente la possibilité d’un imprévu."

PPe : Je trouve que ce verrouillage évoqué par rapport à la révolution numérique et à l'ordinateur est exagéré, internet et l'ordinateur pour moi n'apportent qu'une facilité pour accéder à l'information ou à favoriser des possibilités ou analyser des alternatives, le bipède en extrait uniquement ce qui peut l'intéresser mais ceci ne le canalise pas et n'évite pas les imprévus. L'ordinateur est bête, il faut lui mâcher le travail, c'est encore l'homme qui décide comment le processeur doit réagir.